Le blog de Landing Diémé

mardi, septembre 12, 2006

Et l'Om fit tomber Paris au Parc


Hé chers amis, cela faisait longtemps qu'on avait pas discuté. En fait, je m'étais absenté et la plupart des bloggeurs s'en sont rendus compte. La plupart m'ont bombardé de mail sur ma boîte pour s'enquérir des raisons de mon "silence".
Mais rassurez-vous. Je me porte à merveille et je tâcherais dorénavant de tenir à jour ce blog que beaucoup parmi la bloggosphère adorentn tant.
Comme mon dernier post portait sur l'Om et l'arrivée de son nouvel entraîneur Albert Emon, nous allons rester avec cette équipe. Actulité oblige!!! Oui l'actualité, c'est la première place de l'Om au classement de la Ligue 1 après cinq (5) journées de championnat. L'actu c'est aussi la belle victoire de l'Om sur son meilleur ennemi le Parsi Saint Germain (3 - 1) au Parc des Princes l'antre du Psg. Cela n'était plus arrivé à l'Om depuis sept ans et un succès olympien (2 - 0).
Aujourd'hui c'est la joie à la Cannebière après ce succès acquis de fort belle manière. Marseille qui rit, Paris qui pleure. Oui c'est comme ça. Comme en mars dernier lorsque les minots de la Cfa 2 marseillaise étaient venus ridiculiser les pros parisiens au Parc (0 - 0). Ce jour-là aussi Paris avait pleuré puisque l'ambiance d'avant match avait été pourri par des affaires de place.
Mais dimanche, l'ambiance était pour une fois (ce qui n'était plus arrivé depuis plus de 10 ans)était seine. Et les joueuers pouvaient se concentrer uniquement sur le terrain et non à ce qui se disait en coulisses ou à travers les médias. Même la prestation (scandaleuse) du zélé arbitre Stéphane Bré, n'a pas ôté à cette belle victoire marseillaise l'une de ses saveurs que seuls ceux qui adorent l'Om savent apprécier.
L'om au ciel, Paris au diable!!! Pour longtemps encore, Paris devra se battre popur espérer revenir à la hauteur de son éternel rival. A défaut, les parisiens seront obligés d'apporter un soutien anecdotique à Marseille afin de tomber l'"ennemi" commun qui est Lyon, l'équipe d'un certain Aulas qui avait tenté pendant l'intersaison de piquer au Psg son bijou, son joyau nommé Pédro Miguel Pauleta. Alors à défaut de revenir très vite dans la course aux premières places, Paris sera contraint à supporter l'Om. Cette équipe qu'elle n'espérerait jamais voir au sommet du championnat alors que lui se débat dans les pronfondeurs du classement.
Et oui, on est bien loin de l'annnée où Ronaldinho, à lui tout seul renvoyait l'Om à ses copies. Cette fois-ci, c'est un certain ......Ribéry qui se joue des défenseurs parisiens. Comme un jeune garçon l'aurait fait sur sa PSP. Et oui, l'Om est revenu. Pour conquérir la France du football et bientôt ...........l'Europe. Car l'heure a sonné. Avec une nouvelle génération de footballeurs, prêts, comme le faisaient hier Boly et autres Desailly, à mouiller le maillot. Parce qu'ils sont FIERS D'ETRE MARSEILLAIS............ Le sourire du jeune Nasri, natif de Marseille en dit long.

mercredi, juin 21, 2006

Albert Emon nouveau coach de lOlympique de Marseille


Albert Emon. Ca ne vous dit rien? C'est le nom du nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille. Ainsi en a décidé Pape Diouf, le Président du club qui, après plusieurs consultations infructueuses, a choisi de confier la maison olympienne à une "homme de la maison".
Albert Emon, marseillais de coeur par dessus tout, connaît en effet, très bien le club pour y avoir vécu d'abord en tant que footballeur puis en tant qu'entraîneur. Souvent entraîneur de la réserve ou des moins de 18 ans, Emon a, à plusieurs reprises pris en main l'équipe première. Mais ce n'était juste que pour assurer des intérims. Une sorte de transition avant le nomination d'une nouvel entraîneur.
L'année dernière, il était l'adjoint de Jean Fernandez, parti à Auxerre. Quoi de plus normal alors que les dirigeants marseillais fassent enfin confiance pour un homme qui s'est toujours mis au service de l'équipe. Surtout dans les moments les plus difficiles.
Albert Emon qui prend pour la première fois l'équipe en début de saison aura ainsi l'occasion de faire ses preuves là où beaucoup d'observateurs le voient "se casser les dents". Mais quand on a un coeur marseillais, on croit. Même au miracle. Encore que c'en n'est pas un car l'homme a l'étoffe d'un grand entraîneur. Il lui fallait juste être responsabilisé. Et il aura l'occasion d'exprimer cette année ses compétences en drivant le team Om.
Il aura, à ses côtés, un autre grand entraîneur: Dominique Cuperly, l'ancien adjoint de Le Guen et Santini. Cet homme non plus n'a pas été choisi par hasard. sa connaissance du football et son expérience du haut niveau (Lyon et Tottenham) seront un atout de taille pour la banc olympien. Et pour l'ensemble de l'effectif. Et je sens que cette année sera la bonne. Marseille retrouvera la Ligue des champions. N'en déplaise à Jean Michle Aulas ou à Frédéric Thiriez. Ou encore à Jean François lamour et Pascal Praud.
Oui l'Om va surprendre. Ceux qui le voient au font du classement. L'Om va retrouver la Champion's League. Ce qui ne fera pas les affaires de Lyon. Car l'Om en Ligue des champions, c'est moins d'argent pour l'Ol, moins de sponsors pour l'Ol, moins de téléspectateurs pour l'Ol. Et aussi moins de caméras autour de l'Ol. N'en déplaise à Franck Ribéry qui, pour justifier son envie d'aller à l'Ol et surtout son goût effreiné pour l'argent (son agent aussi), estime que "Marseille ne peut aujourd'hui offrir à aucun joueur des garanties sportives à court et moyen terme".
Mais jusqu'à preuve du contraire, Ribéry est marseillais. Il ne sera probablement jamais lyonnais. Et il sait bien que Pape Diouf n'est pas homme à "baisser la culotte" devant l'arrogance d'un Jean Michel Aulas. Ribéry doit se ressaisir pendant qu'il est encore temps. Sinon sa carrière risque d'en pâtir. Un bras de fer avec l'Om ne fera que le déservir. Car l'Om peut refuser de le transférer et lui refuser de s'entraîner avec le groupe. Mais cela ne lui garantit pas pour autant un bon de sortie.
Il faudrait que le footballeur comprenne qu'autant le club a des obligations envers lui, autant lui aussi a des obligations envers son club. Si l'Om s'était qualifié pour la Champuion's League, il serait surement resté. Mais il est, au même titre que les autres joueurs et les administratifs du club responsable de la situation. Lui surtout qui, lors de la dernière journée a raté un pénalty synonyme de victime pour l'Om à Bordeaux. On n'oublie pas tout ce qu'il a fait pour le club. Mais c'est aussi et surtout Marseille qui a fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Et ça il ne devrait pas l'oublier. S'il avait était dans un club autre que Marseille, il ne serait pas en Allemagne aujourd'hui. Comme le disait Pape Diouf, "Marseille révelle des talents". Même si certains sont ingrats!!!

lundi, juin 19, 2006

Lorsque le Togo écorne l'image du football africain


L'Afrique, ou tout au moins certaines équipes africainesd ont-elles encore leur place en phase finale de Coupe du Monde? On est pourtant tenté de se poser la question même si certains y verront une provocation de ma part. Non!!! C'en n'est pourtant pas une!!! Bien au contraire. C'est la lecture que j'ai faite du comportement de l'un des représentants du continent africain à la grande messe du football mondial. Le Togo, en l'occurrence.
Quels qu'en soient les motifs, le Togo n'avait pas à écorner l'image du football africain pour des questions de primes. Même si leurs renedications sont légitimes, les footballeurs togolais, tout comme les administratifs togolais ont, escusez-moi du terme, "baissé la culotte", comme on le dit. Des grêves des joueurs à leur déroute face à la Corée en passant par la démission-réconduction de Pfister, leur coch, et leur refus de jouer face à la Suisse, le Togo a montré l'image d'une Afrique qui reste encore en marge de l'évolution du football dans le monde. L'image aussi d'un football africain qui, comme le disait un ancien footballeur sudaméricain, peut remporter u ne Coupe du monde, à condition que son football soit plus discipliné.
Hélas, celui du Togo l'est encore moins. Le Togo a offert à la face du monde et semblé donner raison à ceux qui prétendent encore que l'"Afrique est couchée alors que le monde est debout". Et il a fallu les menaces des instances de la Fifa pour les amener à accepter de jouer contre la Suisse. Pas seulement la menace de voir leur pays suspendu pour quatre (4) ans. Mais la menace brandie par les responsables de la Fifa de sanctionner sévèrement les meneurs de grêve à la togolaise. Sachant leur carrière menacée, certains joueurs ont ainsi rompu "l'union sacrée" qui s'était faite autour de leurs meneurs.
Mais à mon avis, la Fifa ne doit pas de sitôt tourner la page. Elle devrait s'atteler à sanctionner sévèrement les auteurs (joueurs et administratifs) de cette sale affaire qui n'honore pas le football africain. Le football tout court. Car c'est l'image du football mondial qui en a aussi pris un sacré coup. La Fifa doit sévir. Et sévèrement. Afin que pareilles conneries ne se reproduisent plus.
Le Togo avait déjà offert à la planète une mauvaise image d'elle à l'occasion de la dernière Coupe d'Afrique des nations. Adébayor et ses camarades se croraient au ciel qu'ils n'agiraient pas autrement. Le mal du football africain, et donc des footballeurs africains, c'est de se croire que la qualification à une phase finale de Coupe du monde est l'aboutissement d'une carrière. Désolant!!! Avec un Adébayor qui, pen,dant la Can a ouvertement défié son coach d'alors, Stephen Keshi. Sans que les instances du foot togolais - du reste complices par leur passivité - ne le rappelent à la raison.

Désolant aussi d'entendre Thierry Gilardy, le célèbre commentateur de Tf1 parler d'une "excellente" Coupe du Monde pour la Côte d'Ivoire à quelques minutes de la fin de leur match (perdu 1-2) face aux Pays-Bas. Oubien Thierry Gilardy a perdu la raison, oubien il estime que les Africains doivent juste aller au Mondial pour participer au premier tour et rentrer à la maison. Alors que l'ancien commentateur vedette du foot sur Canal Plus se fécilite de la prestation de la Côte d'Ivoire, il ne manque pas de porter un regrad critique sur la prestation de la France qui, contrairement aux "Eléphants" a décroché 2 points en autant de sorties. Car la France a une obligation de se qualifier pour les 1/8 de finales. Ce qui n'est pas, à son avis, le cas de la Côte d'Ivoire qui peut se contenter d'une simple participation au premier tour du Mondial.
Non!!! Giulardy!!! L'Afrique (même si le Togo a donné une mauvaise image du foot africain) a démontré à travers le Cameroun, le Nigéria, le Sénégal et l'Algérie avant eux, qu'elle avait sa place parmi les plus grandes nationsde football. Oui, l'Afrique du football a progessé et ses footballeurs s'exportent bien.
Mais aussi vous n'avez pas tout à fait tord Thierry. Bien au contraire. Et l'exemple du Togo vous donne aussi raison. Hélas!!! Certains pays africains se contentent d'une simple participation au Mondial. Aller au Mondial, c'est tout. Pas besoin d'essayer de franchir le premier tour. Sinon David Jemmali n'aurait pas accepté de porter le maillot de la Tunisie. Il l'aurait fait s'il s'était toujours senti Tunisien. Mais une Coupe du Monde, ça ne se rate pas. Quitte à renier ses convictions. A remettre en cause ses choix quant à la nationalité à adopter.

mardi, juin 13, 2006

Ségolène Royal, l'avenir de la France


Après une longue période d'absence, je m'en vais aujourd'hui m'inviter dans le débat politique français. J'entends déjà certains me dire :"ça ne me concerne pas puisque que je suis sénégalais". D'accord!!! Ca ne m'intéresse certes pas. Directement. Mais indirectement, et donc de loin, la question du choix du futur président de la République française ne peut me laisser indifférent.
Oui,surtout à l'heure où la question de l'immigration est devenue le thême de campagne de certains présidentiables français (Le Pen, comme d'ahabitude, Villiers quui fait du copier-coller et Sarko l'anti racailles). A l'heure où les Français s'apprêtent à désigner (dans six mois environ) leur prochain président, l'étranger que je suis pense pouvoir donc apporter sa modeste contribution.
De tous les présidentiables déclarés ou pas, Ségolène Royal est celle qui, à mon avis, incarne le plus l'avenir de la France. Cette France patrie des droits de l'homme où jusque très récemment cohabitaient toutes les communautés ne doit pas être laissée entre les mains d'aventuriers qui, en activant le levier de la "chasse aux immigrés" risquent de changer l'image de la France.
Oui Mme Royal incarne mieux que quiconque l'avenir de la France. Un avenir fait de cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés. Cette France Blanc-Black-Beur qui doit rappeler celle de 1998 au soir de la finale du Mondial.
Si je devais voter, je l'aurais sans doute fait pour Ségolène. Et pour plusieurs raisons. D'abord, parce que je pense que son charisme, sa simplicité et son attachement aux relations humaines en font la candidate idéale. Mais aussi parce que la France a besoin d'un président (pardon, d'une présidente) qui se ne distingue pas par des sorties fracassantes et des shows médiatiques. Diriger, c'est écouter le peuple, et nous demander au peuple d'être à son écoute. Comme le pensent certains candidats déclarés. Mais aussi parce que Ségolène, c'ess celle qui semble à mes yeux, la plus proche de moi. Du peuple, des étrangers, de la société. De tous ceux qui vivent en France. Ségolène a aussi ce côté un peu sénégalais qui me rapproche d'elle. Etant née au Sénégal, Ségolène peut ainsi brandir fièrement sa "sénégalité". Et par ses attaches africaines, elle pourra donner une nouvelle orientation (différente de celle que propose un certain candidat déclaré) aux relations franco-africaines qui, par la faute d'un certain candidat, sont entrain de se dégrader. La France n'a plus l'influence qu'elle avait en Afrique, en particulier en Aof, au coeur de ses anciennes olonies. Cela par la faute d'une politique d'immigration aux relants xénophobes. Mais cette dame si souriante est la seule capable de changer une situation presque compromise aujopurd'hui. Son sourire (différent de certains sourires hypocrites) est sincère. Il dégage la joie de vivre, de communiquer, de partager son bonheure avec les autres. Avec le peuple.

Mais avec Ségolène à l'Elysée, c'est l'avenir de la France qui s'éclaire. L'avenir de la Françafrique aussi. J'ai espoir que les "barons" socialistes arrêteront de mettre des bâtons dans les rues de Ségolène et travailleront à la porter au pouvoir en 2007. Comment la France peut-elle se passer de ce sourire si jovial? Les Français ont-ils vu en certains candidats une humeur aussi communicative? Certainemernt pas. Surtout quand certains candidats déclarés prônent la confrontation avec une partie de la France. Ceux-là n'ont pas leur place dans cette France. Ils la mettront à feu une fois au pouvoir. Et la patrie des droits de l'homme n'a pas besoin d'un chef d'Etat qui, au lieu de réunir les Françis autour de l'essentiel, divise le peuple en trois catégories: Franaçis de souche, Français issus de l'immigration (appelleation péjorative) et immigrés.

vendredi, mai 19, 2006

Henry Kasperczak au pays de la Téranga


La fédération sénégalaise de football, de concert avec le ministère des Sports, a jeté son dévolu sur le Franco-Polonnais, Henry Kasperczak, pour conduire les Lions du Sénégal sur la route des éliminatoires de la Can 2008 et du Mondial 2010. Ce choix est d'autant plus judicieux que l'ancien entraîneur du Mali et du Maroc a fait ses preuves sur le continent africain et qui plus est connaît la plupart des footballeurs sénégalais. Enfin, la fédé et le ministère sont tombés d'accord sur une chose; le minimum: donner à cette équipe talentueuse les moyens de se hisser au sommet du football africain. Après les errements qui ont suivi le limogeage de l'ancien sélectionneur Guy Stéphan, le Sénégal se doit d'avoir sur son banc un entraîneur capable d'apporter cette expertise qui a manqué aux Lions lors de la dernière Can égyptienne au cours de laquelle la bande à El Hadj Diouf a terminé à la 4ème place.
Cette dernière Can a surtout montré que les remplaçants de Guy Stéphan, Ablaye Sarr et Amara Traoré, aussi patriotes soient-ils, n'avaient pas le bagage à la fois technique et mental pour conduire cette équipe nationale sur la voie du succès. Le drame aurait même était de voir cette équipe décrocher au Caire au nez et à la barbe des autres Nations qui avaient sur le banc des coaches qui n'avaient rien à envier, en terme d'expertise, à certains entraîneurs de renommée. Les prestations des Lions et les nombreux tâtonements de l'ancadrement technique des Lions au Caire avaient fini de convaincre les derniers partisans du maintien du duo Ablaye Sarr-Amara Traoré de la nécessité de trouver aux Lions un sélectionneur à la heuteur de leur standing.

Certes en débarquant au Sénégal, l'ancien "Messie" des Lions du Sénégal, Bruno Metsu n'avait pas une carte de visite bien fournie, en terme de palmarès notamment. Mais le sélectionneur à la crinière a su apporter aux Lions cette joie de jouer mêlée à une volonté de faire le résultat. Donnant carte blanche aux joueurs tout en leur mettant devant leurs responsabilités, Bruno Metsu est parvenu à obtenir des résultats auxquels beaucoup de Sénégalais étaient loin de s'attendre. Déjà lorsqu'on lui confiait les Lions, nombres de commentateurs et chroniquers n'avaient pas manqué de souligner son manque de palmarès pour fustigier le choix porté sur lui par l'ancien président de la Fédé, El Hadj Malick Sy Souris. Beuacoup n'avaient pas hésité de parler d'aventurier à la tête des Lions. Il a réussi là où on ne l'attendait pas; là où personne n'aurait jamais parié un centime: première qualification historique pour la Coupe du Monde, première finale de Can(2002), 1/4 de finaliste du Mondial 2002. Mais aussi une équipe qui, par sa joie de vivre et de jouer avait émerveillé le monde du football.
Avec Henry Kasperzac dont le choix fait l'unanimité auprès des Sénégalais, les Lions se trouvent désormais entre de bonnes mains. Des mains expertes. Sans lesquelles aucune performance à la hauteur de celles de 2002 n'est possible. Avec Henry Kasperczac aussi, la nouvelle génération qui frappe à la porte des Lions pourra aussi continuer son apprentissage de la vie d'un international.

Car le Franco-Polonais est avant tout un formateur. Donc tout à fait en mesure de "filer" aux jeunes joueurs les riduments qu'il leur manque encore pour grandir sous l'aile de leurs aînés. Pour qu'enfin cette amalgame jeunes-anciens puisse prendre forme.
Allez les Lions de la Téranga. "Ca Kanam" et en avant pour de nouvelles conquêtes. Afin que les Sénégalais puissent très bientôt retrouver ces scènes de danse d'après succès qui ont fait le tour du monde.

mardi, mai 16, 2006

Barthez N°1


Enfin Raymond Doménech a laissé parler sa conscience. Il a choisi de faire confiance à Fabien Barthez pour garder les buts de l'équipe de France pendant le Mondial allemand. A un joueur qui, en dix ans de présence en Bleu, n'a jamais déçu par ses performances. Barthez N°1 en équipe de France, c'est le choix de la stabilité, de l'équilibtre. Mais aussi de l'assurance. Coupet a certes du talent. Mais le quintuple champion du monde n'a jusqu'ici jamais pris part à une grande compétition internationale. Si ce n'est depuis le banc de touche.
N'en déplaise à Coupet lui-même, à Gérard Houiller, à Jean Michel Aulas, à Joël Bats et à tous ces internautes qui avaient souhaité voir Coupet dans les buts de l'équipe de France. N'en déplaise aussi à Dominique Grimaud, journaliste sportif qui, sur le plateau de 100% foot sur M6 a réduit le chgoix porté sur Barthez à une pseudo influence que les "anciens" à savoir Thuram, Zidane et Makélél.
Ce serait faire injure à Barthez que de voir les choses sous cet angle. Mais que fait, que peut-on reprocher à Barthez? Il a pendant huit ans (depuis 1998) été N°1 chez les Bleus. Irréprochables même pendant les moements les plus sombres. Là où les Bleus sont passés à côté de la compétition (Mondial 2002 et Euro 2004), Barthez a sorti des prestations de haute facture qui ont permis aux Français de garder espoir.

Reprocher encore à Barthez sa seule erreur du reste intolérable qui est d'avoir craché sur un arbitre, n'est que simple connerie. Car Barthez a payé. Plus qu'il ne le devait d'ailleurs. La France entière s'est acharné sur un homme qui s'est toujours montré correct. Vis à vis de ses partenaires, vis à vis des adversaires. Des arbitres, ... et du public tout court. Le président de la Fédération française de football, Escalettes en personne a jeté en pâture le joueur, réclament plus de sanction. Même le ministre des Sports, Jean François Lamour y est allé de son influence pour amener les responsables du football français à faire payer à Barthez au prix fort "son crachat".
Barthez a assez payé. Pourquoi veut-on lui faire payer sa faute par une "retraite internationale"? Alors que ces pro-Coupet,(et donc anti-Bleus) se ressaisissent. Barthez a déjà été désigné N°1. Leurs commentaires partisans et tendancieux n'y changeront rien. Le choix de Doménech est déjà fait. Et à moins d'une blessure, Barthez sera le mois porchain dans la cage des Bleus, pour son troisième Mondial consécutif. Vive Barthez!!! Vive Coupet!!! Vive Landreau!!! Vive les Bleus!!!

mercredi, mai 10, 2006

A la mémoire de Cocotte, Fifi et Basséna


Dans cette nuit noire, à la fois si clame et si bruyante, ma pensée, comme souvent, va vers vous. Peut-être davantage aujourd'hui parce que des pseudo responsables (ou autoproclamés) des familles des victimes du "Joola" viennent d'annoncer qu'ils renonçaient à poursuivre l'Etat dans l'affaire du naufrage. Alors, j'ai tenu à vous adresser ces quelques mots. Car je sais que de là-haut, vous m'entendez, vous observez tous les jours mes moindres faits et gestes. Vous êtes partis, mais vos visages, vos noms resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Vous manquez à toute la famille. Quand vous êtes partis, si brusquement sans prévenir, tout le monde vous a pleurés. Mais je sais que vous êtes beaucoup plus heureux là où vous êtes aujourd'hui, à côté de mon papa qui vous y a précédés d'une année. Je sais que lui aussi veille sur vous. Et cela suffit à me rassurer.
Quand vous êtes partis, tous à la fleur de l'âge, vous ne m'aviez pas avertis. Alors, j'ai pas compris pourquoi. Car nous devrions pourtant effectuer le même voyage. Le jeudi 26 septembre 2002. Mais pour ne pas vous exposer aux dangers liés aux attaques armées qui étaient fréquentes sur la route de Dakar, j'ai préféré vous faire voyager par le bateau, estimant que vous y seriez beaucoup plus en sécurité. Et moi, j'ai pris la route pour Dakar. Rendez-vous était donné pour le lendemain matin à Dakar.
Mais vous n'avez jamais respecté ce rendez-vous. Vous n'êtes aussi jamais arrivés à Dakar. La dernière fois que les nôtres vous ont vus, vous ont pris dans leurs bras, c'était à l'heure de votre embarquement à bord du bateau "Le Joola". Pour un dernier voyage. Un voyage sans retour. En compagnie d'autres personnes, connues ou anonymes: des hommes, des femmes, des enfants, des étudiants, des militaires, des commerçants, des enseignants, des artites,...des touristes.
A toi Cocotte, au moment de nous séparer, je te disais ceci: "prends soin de ton petit frère Basséna, et ne le laisse pas traîner à bord du bateau. Veille aussi sur ta petite soeur Fifi". Je sais que tu as veillé sur eux, mais tu n'as pas pu les sauver. Les extraire de ces vagues. A te sauver non plus. Je ne veux pas penser à la souffrance que vous avez dû subir. Ca me chagrine beaucoup. Car je sais que vous ne méritiez pas de souffrir autant. Vos autres compagnons non plus. A toi Cocotte, je te garde à jamais dans mon coeur. Pour la vie. A toi Basséna et à toi Fifi qui étaient parmi mes meilleurs amis. Des amis adorables.
Je sais aussi que vous m'aimiez beaucoup, bien plus que je ne vous aime. Mais je n'ai pas compris pourquoi vous m'avez abandonné, seul à Dakar le regard hagard errant sur les quais du port. Seul avec votre papa et votre maman, venus vous chercher tôt le matin. Vous auriez pu encore rester longtemps avec moi, avec la famille. Mais vous avez préféré partir plus tôt. J'en ai souffert, la famille aussi. Car vous étiez tous adorables. Et tout le monde vous adorait. Votre vie a été éphémère sur terre, mais je vous imagine tous très heureux dans l'au-delà.
A toi Cocotte, continue de veiller sur ton frère et ta soeur. Promets-le moi. Fais en sorte qu'ils ne manquent de rien, qu'ils ne se sentent jamais seuls. Que nous ne leur manquions pas. Car eux nous manquent. Quant à moi, je te promets de faire de Mimi et Ass des anges. Car c'est les seuls cadeaux, les seuls trésors que tu m'as laissés en partant. Pour de bon. A jamais.
Tous, vous nous manquez. Mais peut-être qu'il était écrit que votre mission sur terre serait aussi éphémère. La volonté du Tout Puissant, personne n'y peut rien. Sinon prier, toujours prier, et encore prier pour le repos de votre âme.
Je pense à vous, toute la famille aussi. Personne ne vous oublie. Personne n'oublie ces sourires, votre joie de vivre. Vos visages. Les photos sont là heureusement. Et à défaut de pouvoir nous recueillir sur votre tombe, je pourrais le faire sur vos photos. J'écoutais un musicien sénégalais chanter un morceau en votre hommage. En hommage à toutes les victimes du naufrage du bateau "Le Joola". Je n'ai pu m'empêcher de penser à vous. je n'ai, non plus, pu retenir mes larmes.
Pardonnez-moi si je continue toujours à vous pleurer près de quatre ans après. Vous auriez sûrement aimé que je continue à mener ma vie comme si de rien était. Sans trop penser à vous. Mais je ne saurais le faire. Car trop d'images défilent encore dans ma tête. Des images d'un passé récent, d'un bout de vie. D'un bonheur qui, brusquement a cédé la place au malheur. Je n'ose même pas regarder vers l'avenir. Car je ne sais pas ce que sera cette vie à reconstruire. A rebâtir. Je ne sais pas si je saurais apprendre à vivre sans toi Cocotte. Sans tes charmants frangins Basséna et Fifi "la souriante".
Le fait de vous dire que je vous aime me console. Mais ne cicatrise pas ma plaie. D'ailleurs, elle ne le sera jamais. Parce c'est vous qui en détenez le remède.