Sarko - Le Pen - De Villiers: Vous me détestez, moi je ne vous aime pas

Nicolas sarkozy - Jean Marie Le Pen - Philippe De Villiers. Ces trois hommes-là,ils me détestent. Mais pourquoi? Parce que simplement je suis chez eux. Or, ils ne veulent pas de moi chez eux. Ou de l'étranger chez eux. Mais moi je ne les déteste pas. Je ne saurais d'ailleurs le faire. Car je ne suis pas méchant. D'ailleurs, saurais-je être méchant? Non. Mais en revanche, je ne les aime pas.
Car fort heureusement, chez moi on aime l'étranger. On appelle mon pays, le Sénégal, "Le pays de la Téranga". "Téranga" voulant dire hospitalité. Chez moi, l'étranger est Roi. Oui, il est Roi. C'est pas des blagues. C'est la réalité et tous ceux quui y sont déjà allés s'en sont rendus compte.
Fort heureusement aussi, le vieux Le Pen n'est pas la France. Sarko et De Villiers non plus. La France, c'est tout un peuple. Et beaucoup parmi ce peuple m'aiment. Au point de refuser de livrer aux autorités des étrangers menacés d'expulsions pour défaut de titre de séjour. N'a t-on pas condamné des Français pour le farfelu délit "d'aide à l'immigration clandestine"? Ces gens-là, c'est eux le peuple. Et pas seulement Jean Marie Le Pen, Philippe De Villiers et Nicolas Sarkozy. ce ne sont pas ces trois qui font la France.
D'ailleurs l'un d'entre eux, aujourd'hui plus ardent chantre de la lutte contre l'immigration, n'est autre qu'un fils d'immigré. Paradoxal!!! En 2007, certains de ses "alliés" d'aujourd'hui ne manqueront pas de le lui rappeler quant il s'agira de battre campagne pour l'Elysée. Pour reprendre l'expression d'un ami, l'arroseur sera alors arrosé. J'attends ce moment avec impatience.
"La France, on l'aime oubien on la quitte", ont-ils répété en choeur. Mais avec chacun son slogan particulier. "Immigration choisie" pour Sarko. "Immigration zéro" pour De Villiers. Les "Etrangers dehors!", pour leur doyen Le Pen.
Mais 2007, c'est demain. Ce n'est plus loin. Si Le Pen s'est invité au 2ème tour en 2002 (la faute aux abstentionnistes), il prendra définitivement sa retraite après son prochain camouflet. Sarko et De Villiers, verront, quant à eux, leur carrière politique écourtée en raison de leur entêtement à montrer du doigt l'étranger. Cet être qu'ils détestent mais dont ils ont, en réalité besoin. Cet étranger aussi dont les parents et grands parents ont contribué à faire de la France ce qu'elle est aujourd'hui. Oui, cet atranger dont ils ne veulent pas, ses parents ont participé, au cours des deux grandes guerres, à la défense de la France, "La mère Patrie". Et ils en étaient fiers.
Heureument que les vrais Français ne sont pas dupes. Eux savent cohabiter en parfaire harmonie avec l'tranger. Ils ne regardent pas l'étranger comme un être différent. Ils voient en lui une création de Dieu. Comme toutes les autres créations. Pas comme un géniteur de recailles. De voyous. Et de je ne sais plus quoi...