Le blog de Landing Diémé

dimanche, avril 30, 2006

CDF - Jean Michel Larqué guignolesque !!!




Consternant!!! Au cours de l'émission "After foot" de Rmc, notre ami Jean Michel Larqué a étalé à la face du monde ses talents de grand supporter du Psg. Ah non Larqué!!! tes commentaires sont trop tandancieux et prouvent encore si besoin en était que tu as du mal à mettre de côté ton manteau de supporter du Psg pour arborer celui habituel de commentateur.
Tu es le seul spectateur et le seul commentateur à avoir constaté la domination territoriale (et "outageuse") du Psg. A moins que j'ai perdu toute ma lucidité, la première mi-temps, mis à part le but du Psg, a été dominée de bout en bout par l'Om. En deuxième mi-temps, le Psg n'a dominé que durant les 20 premières minutes avant de jouer la défensive à outrance après la réduction du score par Touafilou Maoulida.
Ah non Larqué!!! cet auditeur qui a intervenu en direct dans l'émission n'a pas manqué de te demander si Louis Fernandez et toi étiez heureux de la victoire du Psg. C'est certainement à cet instant que tu t'es rendu compte que tu t'étais affiché aux côtés du¨Psg comme un vulgaire débutant. Et tu as laissé Fernandez seul répondre à la question de l'auditeur qui intervenait en direct dans "After foot".
Mais venant de toi, cela ne me surprend guère. Un jour, encore même, alors que j'étais devant mon pauvre écran de télé en noir et blanc, j'ai entendu un de tes compères (T.R à tes côtés sur la photo) insulter, en direct à l'antenne, un arbitre au cours d'une rencontre de l'équipe de France. Simplement parce que'il n'acceptait pas les décisions de l'homme en noir. Lui le journaliste!!! Guignolesque !!! Les jeunes générations de reporters sportifs n'auraient pas aimé vous avoir comme doyens. Et ne vous citeront jamais comme références. Sinon pour établir le classement des reporters sportifs les plus guignolesques. Les plus gargantuesques, devrais-je plutôt dire. Et Dieu sait qu'il y en a.
C'est cruel, mais tes commentaires me rappellent ceux ...d'un certain Pascal Praud dans "On refait le match". Je ne sais même pas pourquoi je cite le nom de ce dernier. J'imagine déjà son large sourire sur le plateau de "On refait le match". Sacré Pascal !!! cette fois-ci, il se fera le chantre de Guy Lacombe qu'il a pourtant essayé de "casser" depuis que l'ancien coach de Sochaux a succédé à Fournier, à la trêve. Très versatile celui-là.
Heureusement, il y a une autre génération. celle des Thierry Gilardy, Alexandre Ruise, Denis Balbir,... et autres. Et les nouvelles générations peuvent toujours citer en exemple Jacques vendroux.

P.S: Je suis désolé Larqué, mais tu ne méritais pas une photo plus belle que celles-là. Désolé, mais tu ne mérites pas mieux. Pascal Praud non plus que vous voyez ici en compagnie des Lyonnais.

samedi, avril 29, 2006

Coupe de France: Le trophée au PGS, mais Marseille le méritait aussi



Le Psg a remporté l'édition 2006 de la Coupe de France de football en disposant de l'Om par 2 buts à 1. Paris, sans toutefois avoir brillé, a fait preuve d'un réalisme en exploitant les rares occasions qu'il s'est procuré. D'abord en exploitant une bévue de Taïwo dès la 6ème minute, puis en inscrivant un second but assassin dès le début de la seconde période.
Ainsi, le Psg inscrit à nouveau son nom (pour la septième fois) au palmarès de cette Coupe de France. Tout le contraire de son adversaire du jour, l'Om qui reste à dix victoires dans cette compétition.
Mais Marseille n'a pas à rougir. Ses joueurs ont maîtrisé de bout en bout la rencontre, sans toutefois connaître la réussite. Ribéry, Niang et autres pagis ont, malgré la défaite, honoré leur rang et celui du club. Même si une défaite face à l'ennemi parisien laisse toujours un goût amer. Cet Om-là n'a pas à baisser les yeux, car il a perdu les armes à la main. Les joueurs de Jean Fernandez ont donné, au cours de cette partie tout ce qu'ils avaient dans le ventre. Et malgré quelques hésitations coupables de l'arbitre(faute de Mendy sur Pagis en pleine surface de réparation), les Marseillais ont su maîtriser leurs nerfs, permettant ainsi à la fête du football français de se dérouler sur le terrain de la meilleure des manières.
Le bonnet d'âne est cependant à Bernard Mendy et Sylvain Armand qui, à travers leurs déclarations de fin de match risquent à nouveau d'attiser l'animosité entre deux clubs qui viennent à peine de se réconcilier. Certainement que le "tout puissant" Dominique Rocheteau saura sévir. Même Jérôme Rothen, si prompt à faire des déclarations à l'emporte pièce concernant les oppositions Psg-Marseille a su garder de la hauteur.
Vive Paris. Vive l'Om!!! C'est le football français qui sort grandi de cette rencontre. Mais carton jaune au trio arbitral qui, par moments, a affiché toutes ses limites et surtout son incapacité à siffler juste.

vendredi, avril 28, 2006

Coupe de France: Aller l'Om !!!


A 20H45, ce samedi, l'Olympique de Marseille en découdra avec le Psg pour le compte de la finale de la Coupe de France. A Marseille, dans le "Vieux Port", tous ceux qui, faute de billet ou de temps, n(ont pas effectué le déplacement de la capitale et du stade de France, s'attendent à voir leurs protégés ramener le trophée à la maison. Comme l'ont fait lors de la dernière participation de l'Om au grand banquet du football français papin et autres Sauzée.
Samedi, marseille qui s'est déjà parée de ses plus beaux habits, vivra l'une des nuits les plus longues de son histoire. la victoire dont nul ne doute sur la Cannebière aura cette année une saveur particulière puisque l'adversaire (le pauvre!!!) aura pour nom le Psg, l'éternet rival qui tente, malgré son incapacité à y parvenir, à s'écrire un palmarès égal, voire supérieur à celui de l'Om,le clu préféré des Français.
mais Paris ne peut être que Paris. Pas plus. Paris a le droit de rêver se payer la peau d'un Om qui l'a humilié le 3 mars 2006 en se présentant au Parc des princes, l'antre du Psg, avec ses "minots". Sans ses cadres, Marseille était alors venue humilier Paris sur ses terres en décrochant le match nul.
Samedi, Marseille ne songe même pas à un match nul (dans une finale il faut toujours un vainqueur et un vaincu). Mais à la victoire et à la joie que celle-ci devrait procurer du côté du "Vieux Port".
Si en championnat, le "faux frère" Lorik Cana (ex-parisien) avait permis, sur une reprise de la tête à bout portant (voire photo), à l'Om de s'imposer par la plus petite des marges (1 - 0)dans une stade Vélodrome chauffé à blanc, les Marseillais seraient heureux de voir un tout autre "faux frère", Frédéric Déhu, donner la victoire aux siens. ce serait la suprême humiliation pour le club de la capitale. Mais aussi une belle revanche pour un Déhu conspué par ses propres supporters en finale parce qu'il avait simplement choisi, au terme de la saison, de passer dans le camp de l'ennemi.
Alors, chers Marseillais, la balle est dans votre camp. ramenez-nous ce trophée tant attendu. Aller l'Om!!!

Le "Poing" est arrivé !!!


Le "Poing" le magazine de la 80° promo des étudiants de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (Esj) est arrivé. Le "Pong" (et oui avec un "G") reprend la maquette de son grand frère, le journal Le Point. Réalisé en pleine crise du CPE, il aborde bien sûr cette question qui, pendant près de deux mois a secoué la France. Comme pour rester dans ce contexte de révolte (pourtant simple concours de circonstance!), le "Poing" donne la parole à ces "révoltés" et "engagés" qui, sous diverses formes, veulent de révolutionner le monde.

Le "Poing" est en vente à l'Esj pour 6 Euros (port compris)
Esj, 50 Rue Gauthier-de-Châtillon 59046 Lille
Mail: sej@esj-lille.fr
www.esj-lille.fr

Solidaire avec Laurent


Salut chers amis;
Je sais que je vous ai beaucoup manqué ces derniers temps. Mais je sais aussi que c'est réciproque. Enfin, bref. Après un moment d'égarement due à une surcharge d'activités, me voila de retour. Et pour de bon.
Je tiens, en ces instants de retrouvailles, à témoigner ma compassion et ma solidarité à mon cher ami et frère Laurent Guennegues (Ici en phot en compagnie de sa chêvre) qui vient de vivre un malheur. Le pauvre! En voulant dépanner un connard, le temps d'une nuit, il s'est fait avoir. Par un vrai connard qui lui a tout volé. Enfin presque, car le salaud a eu au moins la gentillesse de lui laisser tout ce qu'il a de plus cher en lui. C'est tout ce qui restait à notre pauvre apprenti journaliste, à son réveil. Son "hôte" s'est évaporé en lui laissant comme seul mot, le silence.
Même si la plainte déposée auprès de la police n'a pas permis de mettre la main sur cet escroc des temps modernes, son véhicule lui, a été retrouvé lui évitant du coup de voyager sur le dos de sa chêvre. Maigre consolation pour notre bloggeur attitré qui ne s'est pas privé d'adresser un courrier certes salé, mais bien éducation, à son bourreau.
Je me permets aussi de dire à cet escroc qu'il est en sécurité tant qu'il ne se fera pâs attrapper. Qu'il en soit rassuré. S'il croise mon chemin, ce sont les pompeirs qui viendront ramasser ses restes. Alors, il a intérêt à bien se cacher. Pour toujours.

lundi, avril 24, 2006

De retour


Coucou!!! Me revoilà chers mais. Enfin !!! Je vous suis revenu. En bien meilleure forme en plus!!!
Après une absence de près de deux semaines, me voila de retour. Je sais que je vous ai manqué. Mais vous aussi, vous m'avez manqué pendant tout ce temps. Mais soyez-en rassuré, c'est la dernière grande absence.Je m'efforcerais d'être assidu. Pour de plus larges échanges entre vous et moi.
Alors à demain chers amis.

lundi, avril 10, 2006

La fête, toujours la fête, encore la fête







Je vous les avais déjà présentés. Je vous avais aussi dit que c'était de grands "fêtards". Les voila qui me donnent raison.
Samedi passé, ils ont encore fait la fête jusque tard dans la soirée. Le tapage nocture et les complaintes du voisinnage, ils n'en ont cure.
Cette fois-ci, le prétexte était tout trouvé: il s'agissait de fêter l'anniversaire d'un des leurs qui venait de souffler sa (..?..) bougie. La soirée a plutôt était bien arrosée. Jugez-en vous mêmes.
Entre les pas de danse de Fred et les "Fais-moi calin" de Steph, le "rouge" a coulé a flot. Tout comme, fort heureusement, le jus d'orange. Jusqu'à une heure assez avanceé. Mention spéciale à Luc qui, pour une fois, a été la grande vedette de cette soirée. Fred, toujours égal à lui-même. Le photos parlent d'elles-mêmes.
Malheureusement le lendemain, le réveil a été douloureux pour la plupart d'entre eux qui, dès le dimanche devait enchaîner avec la couverture du "Paris-Roubaix" ou le "Lilleonline".
Ah les pauvres!!! Ils se croient toujours en Afrique où ils font la fête jusqu'au petit matin.

Charles Taylor extradé par le Nigeria - La triste fin d'un dictateur




Photo1: Taylor aux mains de la justice internationale
Photo2: Taylor Président du Libéria
Photo3: Taylor arme au point, redoutable chef de guerre

Il était arrivé au pouvoir par les armes, il l'a quitté par les armes. Trois ans après son dépar obligé de la présidence du Libéria, voila Charles Taylor, l'ancien dictateur de ce pays de l'Afrique de l'ouest rattrapé par son passé. Jusque-là réfugié chez son "ami" Obasanjo de la part de qui il bénéficiait d'une "protection", l'ancienhomme fort de Monrovia vit aujourd'hui des heures sombres depuis son extradition vers le Sierra Leone pour répondre de ses crimes.
L'ancien chef de guerre est accusé par les juridictions internationales de crimes contre l'himanité avant et pendant la guerre civile qui a, pendant près de quinze ans, embrasé le Libéria et une bonne partie de la sous-région. Il est accusé par la communité internationale d'avoi commandité l'assassiant de milliers de personnes dans son propre pays, le Libéria, mais aussi au Sierra Leone et en Guinée.
Charles Taylor, naguère chef de guerre, vit sans doute les périodes les plus sombres de sa vie. Même s'il a récemment plaidé non coupables pour les crimes qui lui sont attibués, il apparaît que c'est le dernier baroud d'honneur d'un homme qui a tenté d'échapper à son extradiction en quittant précipitamment sa luxueuses refuge du Nigeria avant d'être retrouvé.
Pourquoi a t-il tenté de s'évader s'il n'avait rien à se reprocher? Visiblement, l'ancien chef de guerre (qui ne reculait devant rien)se sent coupable. Lui qui, avait par tous les moyens essayé de se maintenir au pouvoir au Libéria malgré la forte pression. Visiblement aussi, l'homme savait que la meilleure protection était pour lui de se maintenir à la tête de son pays. Parce qu'il se savait qu'une fois simple citoyen, il était passible de poursuites pour tous les crimes qu'il a commis. malgré les assurances et autres garanties qu'il avait reçues de son "ami" Obasanjo.
Aujourd'hui, Charles Taylors a été remis à la justice in,ternationale qui doit décider de son sort. Il échappera sans doute à la peine de mort, mais Charles Taylor devrait pouvoir finir sa vie dans une prison. Il paiera ainsi pour les nombreuses vies qu'il a arrachées à l'affection des leurs. C'est le minimum qui pourra arriver à cet homme que les futures générations ne citeront pas en exemple pour ses talents de grand chef de guerre libérateur, mais bien pour son cynisme.
Mais la traduction de Taylor devant les juridictions internationales doit surtout et avant tout servir de leçons à ces nombreux dictateurs qui esseèment la planète. Ils doivent désormais comprendre que quelles que soient leurs forces du moment et les nombreuses complicités dont ils bénéficient(parfois de l'Occident), ils tomberont un jour. Tous leurs crimes seront consignés, et ils en répondront un jour ou l'autre.
Alors chers dictateurs, servez-vous de l'exemple de Charles Taylor. Encore qu'il est temps.

vendredi, avril 07, 2006

L1 - Achille Emana écarté du TFC - Quand les dirigeants cautionnent les propos racistes


Ainsi Achille Emana, l'international camerounais du Toulouse football club (TFC) a été écarté du groupe devant se rendre ce samedi à Ajaccio pour le compte de la 34ème journée du championnat de France de Ligue 1. Officiellement, le meneur de jeu du TFC n'a pas été retenu par son coach, Eric Mombaerts, en raison de sa mauvaise prestation la semaine passée lors de la défaite (0-1) face à Rennes.
Mais à y voir de plus près, cette mise à l'écart du joueur a tout l'air d'une sanction pour le joueur qui a dénoncé à travers certains organes de presse, des propos racistes dont il a été l'objet de la part de certains "imbéciles" de pseudo-supporters de son club. Le club, son président en premier, Olivier Sadran (que j'apprécie au passage pour la qualité du travail qu'il fournit au TFC), n'a pas apprécié que Emana ait porté dans les médias ces insultes racistes dont il a été l'objet de la part de ces "salauds", pour reprendre l'expression d'un "ancien" de la presse sportive.
Le communiqué de presse rendu public par le club pour justifier la mise à l'écart du joueur s'avère en lui-même suspect. Pourquoi justifier la mise à l'écart d'un jour qui n'a pas répondu aux attentes du coach? Depuis quand justifie t-on ses choix par un communiqué de presse? A mon avis, le TFC a quelque chose à se reprocher. Sinon il n'aurait pas pris les devants.
Les termes du communiqué en eux-mêmes prêtent à suspission."Sa prestation contre le Stade Rennais n'ayant pas été à la hauteur, il sera remplacé par Nicolas Dieuze ce week-end", écrit le club. Argument falacieux!!! Si on ne peut contester la mauvaise prestation du joueur au cours de cette rencontre, on ne peut pas non plus relever la faillite collective de son équipe. Car loin d'être efficace face à Rennes, Achille Emana n'a pas été le joueur le moins perfromant au cours de cette même rencontre. Les statistiques de L'Equipe en témoignent. Il n'a pas été le plus mauvais joueur de son équipe. Bien au contraire: Les notes de l'Equipe: Douchez:5,5 Mathieu:5 Dao:6 Ebondo:4,5 Aubey:5,5 Batles:4 Emana:4,5 Taïder:4 Moreira:5 Santos:3,5 Bergougnoux:4,5
A la lecture de ces chiffres, on est amené à se demander combien d'éléments Eric Mombaerts devrait puiser dans sa réserve pour former un groupe capable d'affronter Ajaccio. Car comme Emana, d'autres joueurs comme Ebondo(4,5), Batles (4), Taïder (4), Santos (3,5), Bergougnoux (4,5) devraient comme Emana être écartés du groupe. A moins que le camerounais ne soit un cas particulier. Autrement, sa mise à l'acart se justifierait par sa sortie à travers les médias pour dénoncer des actes racistes dont il a été victimes de la part de ses propres supporters.
Est-ce un crime que de dénoncer es actes racistes dont on est victime? Visisblement, Olivier Sadran et son entourage ont voulu protéger l'image de leur club au détriment de l'honneur et de la respectablité du joueur. D'autant plus qu'ils semblent aller plus loin en contestant la version servie par Achille Emana. «Il y a bien eu quelques mots sans grand intérêt qui ont été échangés et quelques insultes derrière. Mais personne d'entre nous, ni les équipes de sécurité, n'ont entendu quelque propos raciste que ce soit», a déclaré Olivier Sadran. Triste quand ces propos viennent de la bouche d'un président de club. Il aurait voulu protéger l'image de ses supporters qu'il n'aurait pas agit autrement. Cela s'appelle cautionner des propos racistes. Et venant de la bouche d'un président, c'est grave. Dans quel but Emana raconterait à la presse des "conneries"? Surtout si ce sont des propos racistes?
On le sait, le footballeurs étrangers, et en particulier africains, sont les meilleurs tant qu'ils réalisent de meilleures prestations sur les terrains de Ligue 1. Mais, des suporters sans vergogne leur impute souvent les responsabilités quand les contres performances se multiplient.
Le tout puissant Jean Pierre Escalettes, tout comme Dominique Rocheteau ne dervraient pas rester sans réaction. C'est aussi ça l'éthique!!! Sinon à quoi bon créer ce "machin" qu'est le Conseil national de l'éthique? Pour sanctionner l'Om et le Psg? Seulement eux?
Tout comme il l'a fait pour les deux clubs ennemis (Psg et Om), le Conseil national de l'éthique devrait sanctionner Olivier Sadran et son entourage. A moins que Mombaerts se passe aussi, pour les mêmes raisons que Emana, des services de Bergougnoux, Taïder, Ebondo, Batles et Santos.

jeudi, avril 06, 2006

Mon pays, le Sénégal







Jusque là je ne vous avais pas présenté mon pays. Permettez-moi de le faire à travers ces colonnes. je sais que beaucoup d'entre vous ne le connaissent pas. Sinon à travers les exploits des "Lions" de la Téranga lors du Mondial 2000. Alors, vous avez l'occasion de connaître davantage ce pays de l'Afrique de l'Ouest qui fut, du temps de la période coloniale, la capitale de l'Afrique occidentale française (Aof). C'est aussi le pays de Léopold Sédar Senghor, le poête, premier noir agrégé de Grammaire qui en a été son premier Président, de l'indépendance en 1960 à 1980.
APrès son départ du pouvoir, Senghor sera remplacé par Abdou Diouf, actuel Secrétaire général de la Francophonie qui quittera le pouvoir à la suite de sa défaite au deuxième tour de la présidentielle du 19 mars 2000.
Depuis cette date, Me Abdoulaye Wade, opposant de 40 ans, préside aux destinées de cet Etat, l'un des plus influents d'Afrique.

GEOGRAPHIE

 Situation
Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de longitude Ouest. Sa pointe Ouest (où est placé le Club Med à Ngor-Almadies) est la plus occidentale de toute l’Afrique Continentale.

 Superficie
Le Sénégal s’étend sur 196192km2, soit plus d’1/3 de la France. Si on le compare à ses voisins Mali et Mauritanie, le Sénégal est un minuscule pays.

 Découpage administratif
Le Sénégal est composé de 11 régions, 34 départements et 109 circonscriptions.

 Relief
Quel plat pays que le Sénégal ! Exceptées les deux collines des Mamelles (roches éruptives également à l’origine des îles de Gorée et des Madeleines) aucun relief n’agrémente l’horizon de la côte. Les seules véritables collines sont celles du Fouta Djalon à la frontière guinéenne qui ont du mal à culminer au-dessus de 500 mètres (photo à droite, collines de Bandafassi près de Kédougou). Les estuaires du Sénégal, du Saloum et de la Casamance sont même au-dessous du niveau de la mer à marée haute. Les Niayes, dunes de sable côtières sculptées par le vent empêchent néanmoins le marin de voir le paysage continental sur la distance Dakar-St-Louis.

 Les écosystèmes
Un des grands intérêts du Sénégal est qu’il est un des seuls pays au monde, et cela malgré sa modeste superficie, à montrer tant d’écosystèmes différents. Leur liste est impressionnante :

La montagne : Sur les remparts du Fouta-Djalon (Sénégal sud-oriental), à la frontière de la Guinée, de l'Ouest du Niokolo Koba à la rivière Falémé.
La forêt dense : En Basse-Casamance (ex : Oussouye ou Diouloulou) et principalement dans la région frontalière avec la Guinée-Bissau.

Le désert dunaire : Dans la région de Saint-Louis, à l'extrême Nord du pays, dans la partie la plus septentrionnale du Ferlo.
La mangrove : Dans l'ensemble de la Basse Casamance et du Siné-Saloum, de Joal Fadiouth jusqu'à Cap Skirring.

Les lacs : Le lac de Guiers et l'ensemble des points d'eau permanents ou provisoires le long du fleuve Sénégal.
La brousse : Au Sénégal Central

Les lacs salés : Le Lac Rose , le lac Mbeubeusse et de nombreux petits lacs y compris près de la Petite Côte.
Les fleuves et rivières : Le fleuve Sénégal , le fleuve Gambie , les rivières Niokolo , Falémé, Saloum, Soungrougrou, etc..

La savane : Au sud d'une ligne Mbour-Kidira, le brousse claire se transforme en savane plus arborée particulièrement représentée dans la région de Tambacounda.
L’océan : Tout le long de la côte, de Saint-Louis au nord à Kabrousse au sud.

 La Côte
La côte sénégalaise est constituée de différents paysages reflétant le climat, les courants marins, l’hydrographie ou la géologie :
Niayes : Les Niayes constituent la moitié du paysage côtier sénégalais. Elles courent de Yoff-Guédiawaye jusqu’à la frontière mauritanienne. Il s’agit en fait de dunes de sable fin et clair constituant un bas relief de l’autre côté duquel les Wolofs ont créé des jardins potagers abrités du vent salé marin. Pour les baigneurs attention au phénomène de la barre présent sur toute la longueur des Niayes. Chaque année de trop nombreux sénégalais (parfois pêcheurs) y perdent la vie faute de pouvoir regagner la terre ferme!
Les bolongs: Ce terme est utilisé pour parler des forêts de mangrove constituant de multiples îles dans les estuaires salés des rivières. Les bolongs représentent donc une grande surface côtière. L’écosystème de la mangrove est bien-sûr hostile à l’homme. Les moustiques y sont nombreux et à marée haute tous les îlots de mangroves sont recouverts par l’eau salée. Néanmoins les multiples labyrinthes de canaux sont très poissonneux et les pêcheurs grâce notamment à l’épervier s’y rendent quotidiennement. Le Parc National du Siné Saloum est recouvert en grande partie par les bolongs. Les bolongs de l’estuaire de la Gambie, et de la Casamance constituent également une grosse partie des côtes de ces deux régions.
Le sable blond/ cocotiers : On ne verra la côte balnéaire par excellence qu’en Casamance et plus précisément de Niafourang (à la frontière Gambio-sénégalaise) à la pointe de la Presqu’île aux oiseaux et de Nyikine à Kabrousse. On retrouve dans ces lieux les plages rêvées des dépliants touristiques .... sans touristes ! (sauf au Cap Skirring). Mer chaude ou douce toute l’année, cocotiers...
La côte volcanique : c’est la côte de la Presqu’île du Cap Vert. Les rochers, les falaises font qu’il est difficile voir périlleux de se baigner. Quelques rares plages sablonneuses sont assaillies pendant l’hivernage. Les Mamelles et leur phare domine cette côte volcanique. Les surfeurs y ont un Paradis. Les vagues y sont superbes mais le phénomène de barre n’existe pas. Mais les accidents y sont nombreux car les rochers sont à fleur d’eau. Quand aux oursins ils pullulent et sont une menace permanente qui peut vous pourrir votre séjour.
La côte de coquillage : On l’appelle la Petite Côte . Elle commence à Rufisque et se termine à Joal Fadiouth où les bolongs du Siné-Saloum font leur apparition. La principale végétation côtière de la Petite Côte sont les Filaos. La mer n’y est jamais froide et jamais chaude. Il y a peu de vagues et l’eau y est rarement claire. Elle est cependant très poissonneuse. La particularité de la Petite Côte c’est sa plage recouverte de coquillages cassés et rarement de sable. Ces coquillages cassés ont un calibre différent sur chaque plage. A Joal Fadiouth c’est bel est bien du sable. Mais à Nianing par exemple vous verrez des débris de coquillages d’un calibre assez gros pour vous empêcher de vous allonger à même le sol.

 Les cours d'eau
Bien que très arrosé dans le Sud, la majeure partie du Sénégal est en zone sahélienne assez sèche. Les cours d’eau sont donc rares. De plus le Sénégal est un pays très plat ce qui, conjugué avec le faible débit des fleuves, amène ces derniers à se transformer en bolongs , longs estuaires salés recouverts de mangroves et de palétuviers, très loin des côtes atlantiques. C’est un handicap naturel au développement agricole des régions. Les barrages sur le fleuve Sénégal comme celui de Diama à quelques kilomètres de St Louis ont permis d’éviter ces remontées néfastes d’eau salée. Depuis la construction de ce barrage différentes activités agricoles telles que le riz ou la canne à sucre ont pu être développées. Ce n’est pas le cas de la Casamance et ne le sera sûrement jamais. D’une part pour des questions techniques : certes à marée haute l’eau salée remonte jusqu’à Sédhiou en Haute Casamance mais l’embouchure du Fleuve est en moyenne très large (2 kilomètres) et la construction d’un barrage serait d’une part difficile mais surtout très chère. De plus l’estuaire avec sa mangrove abrite l’un des écosystèmes les plus rares de la planète. Si les lamantins sont durs à voir, vous pourrez apercevoir des dauphins remonter jusqu’à Ziguinchor.
Trois fleuves se jetant dans l’Atlantique coulent au Sénégal. Le Sénégal, le Saloum, et la Casamance (On peut également citer le fleuve Gambie qui se jette dans l’océan dans le pays du même nom mais qui serpente une grande partie de son itinéraire au Sénégal, photo en haut à droite, le fleuve Gambie à Samecouta. Les gros affluents sont rares : la Falémé pour le Sénégal, le Siné et le Koula pour le Saloum, la Soungrougrou pour la Casamance, et le Niokolo Koba pour la Gambie. La chance de tous ces cours d’eau est qu’ils sont très peu ou pas pollués. Néanmoins ils sont pauvres en espèces de poissons.
La réhabilitation des vallées fossiles : A l’issue de recherches géologiques menées par des scientifiques du monde entier, le Sénégal a entamé les plus grands travaux de son histoire : la réhabilitation des vallées fossiles. En effet, le centre et le nord du Sénégal souffrent de grande pénurie d’eau qui empêche tout développement humain. La région de St Louis et le Ferlo sont les plus touchés. Il faut savoir que toute la partie du pays au nord de la frontière gambienne, Dakar y compris s’alimentent en eau potable grâce au Lac de Guiers. Mais l’explosion humaine à Dakar pose de graves problèmes. Déjà, à certaines périodes de l’année (surtout en avril-mai-juin) l’eau est coupée pendant plusieurs heures de la journée dans un quartier de Dakar (qui change chaque jour) et ceci pour que la pression soit suffisante pour sortir des robinets ou monter aux étages des autres quartiers. Si rien n’est fait rapidement, la croissance démographique et l’amélioration du niveau de vie qui font que le besoin en eau augmente de 30% chaque année, Dakar n’aurait plus d’eau très vite. Certes, il y a les usines pour déssaliniser l’eau mais elles ne suffisent pas à alimenter toute la population. Déjà certains villages de la Petite côte sont autonomes au niveau de l’eau. C’est le cas de Fadiouth. Mais à quel prix: l’eau y est pour tout dire potable et clair mais d’un goût salé qui la rend presque imbuvable. Ainsi cette réhabilitation des vallées fossiles est un immense espoir. En effet, il y a peine 2 siècles de cela, divers rivières ou ruisseaux faisaient du Kayor ou du Ferlo une région certes pas forestière comme la Casamance mais au moins comparable à la savane de la région de Tambacounda. Tel est le cas de la vallée de Siné, de la vallée du Saloum, de la vallée du Mboun, de la vallée du Lougguére ou de la vallée du Ferlo. Selon certains historiens français et sénégalais, l’administration coloniale pour repousser les ethnies hostiles et mieux contrôler le territoire aurait asséché ces différents petits cours d’eau. Il n’en reste aujourd’hui que quelques traces reprenant vie quelques jours par an durant la saison des pluies. L’ambitieux projet du gouvernement financé par la Banque Mondiale consiste donc à redonner vie à ces anciens cours d’eau par la construction de canaux et de forage pour d’une part alimenter Dakar mais aussi permettre un aménagement du territoire réparti dans des régions occupées aujourd’hui uniquement par les pasteurs peulhs nomades qui à cause des ravages de leurs troupeaux contribuent à la désertification du Nord du pays. Au mois d’avril 2000, à l’annonce de l’accélération du projet «vallée fossiles» par le nouveau Président Wade, de graves incidents ont opposé Mauritaniens et Sénégalais. En effet, les Mauritaniens avancent le fait que le projet «vallées fossiles» au Sénégal rendrait leur pays encore plus désertique et réduirait le flux du fleuve Sénégal. Durant une semaine tous les ressortissants des deux pays sont rentrés chez eux. Le conflit semble momentanément réglé.

 Pluviométrie
Il pleut en général très peu dans cette région du Sahel. Mais les différences entre les différentes régions sont immenses. Entre Podor dans la région de Saint Louis et Kabrousse en Casamance le dégradé s’observe dans la végétation du plus en plus dense et verte. C’est en fait le Sénégal qui fait la transition entre la zone sahélienne et la zone tropicale humide. De deux mois au Nord, la saison des pluies passe à 6 mois dans l’extrême sud. Les deux mois de pluies intenses se situe par contre partout entre le 15 juillet et le 15 septembre. Mais hélas, les pluies sont dans ces régions très capricieuses. Entre le retard des pluies (on a parfois dû attendre le 15 août pour voir les premières grosses pluies à Dakar. ), et la quantité insuffisante d’eau tombée (qui peut varier du simple au double d’une année sur l’autre), l’angoisse du monde rural s’accroît quand un début juillet sec s’annonce. On comprend mieux la joie et le fête déclenchées lors de la première pluie qui est toujours torrentielle.

 L'invisibilité des frontières
La plupart des frontières sont invisibles en Afrique. C’est d’autant plus le cas au Sénégal qui n’a jamais été en guerre contre ses voisins (exceptée la Guinée-Bissau mais ce n’était pas vraiment une guerre). Sur les routes et les pistes principales la police et la douanes sont certes présentes mais dans des bungalows de fortune. La ligne frontalière n’est donc souvent représentée que par un panneau ou une barrière. Sachez en outre que les autorités frontalières sénégalaises ne vous embêteront pas beaucoup. Le seul endroit où vous risquez d’être contrôlé assez fréquemment est sur la route Ziguinchor-Bissau. En effet, les indépendantistes casamançais effectuent de nombreux aller-retour entre Ziguinchor et Bissau et c’est le bon moment pour les interpeller. En dehors de ces axes principaux, de nombreux chemins et pistes forestières franchissent la frontière sans aucun contrôle. C’est le cas par exemple entre Brikama en Gambie et Diouloulou en Casamance en passant par le village gambien de Darsillameh. Vous effectuerez ainsi plus de 12 kilomètres au Sénégal sans subir de contrôle de papiers (même arrivé à Diouloulou il est rare d’être contrôlé ). Dans ces régions où tout contrôle frontalier est inexistant, seuls les autochtones pourront vous dire si vous êtes au Sénégal, en Gambie en Mauritanie, en Guinée, au Mali ou en Guinée-Bissau. En réalité, la seule frontière définie est la frontière sénégalo-mauritanienne constituée par le fleuve Sénégal. Ailleurs il n’est pas rare de voir des villages partagés par une frontière ce qui ne gêne pas leurs habitants qui ont souvent une double nationalité.

mercredi, avril 05, 2006

Et Lyon tomba à San Siro Aulas et Coupet enfin redescendus sur terre




Faut-il en rire ou en pleurer? C'est selon. Moi je vais plutôt en rire. Ouf!!! Enfin Lyon est tombé!!! J'imagine déjà les journalistes de l'Equipe et de France Football remuer leurs méninges à trouver des titres après avoir définitivement rangé dans leurs placards les titres ô combien élogieux qu'ils avaient prévus en cas de qualifiaction de l'Ol. Et oui!!! Hélas!!! Ils étaient tous convaincus que les Lyonnais allaient faire tomber sur sa propre pelouse l'Ac Milan. En oubliant que les élections italiennes se jouaient en partie sur ce match.
Oui!!! Beaucoup, une certaine presse a vu Lyon trop beau. Tous les superlatifs ont été utilisés pour décrire la domination de Lyon sur le foot français. Et su le foot européen. Mon oeil!!! Ils étaient allés trop vite en besogne. ils avaient oublié que ce Lyon-là n'a pas encore, malgré son emprise sur la L1, la stature d'un certain Olympique de Marseille qui avait fait chuté le grang Milan à deux reprises dont une fois en finale; ce Marseille-là, avait atteint le sommet de l'Europe, ce qu'est loin d'avoir encore fait l'Ol.
Enfin!!! Justice est rendue. Car Lyon a certes dominé ces dernières années le championnat de France, mais à plusieurs reprises, cette équipe a bénéficié d'un coup de pouce de l'arbitrage. Son match à Bordeaux en est la parfaite illustration. Il serait subjectif de dire que Lyon n'est pas la meilleure équipe de L1. Mais la meilleure équipe de L1 n'est pas forcément la meilleure équipe d'Europe. Et les journalistes l'ont fait croire à Aulas et à ses joueurs.
Quel coup de massue!!! Quel retour sur terre!!! Pour deux hommes surtout. D'abord Jean Michel Aulas, le tout puissant Président de l'Ol qui, au vu des résultats de son club au cours de ces dernières années se prend pour le maître de la planète football. Au point d'intenter un procès à la Fifa à la suite de la blessure d'Eric Abidal. Heureusement Lyon n'a pas perdu à la suite d'une erreur d'arbitrage. Sinon on lui aurait trouvé la meilleure des portes de sortie: que les instances du football ont fait payer à Aulas son "arrogance". Heureusement. Oui fort heureusement que Lyon est tombé en se laissant prendre à son propre jeu. Cette défaite va hanter pour longtemps encore les sommeils du puissant Aulas qui n'hésite pas à critiquer l'arbitrage même si tout les amateurs de foot ont vu que l'arbitrage a plutôt été favorable à son équipe. Sans qu'il ne soit sanctionné par le fameux Conseil d'éthique président par Rocheteau. Alors que d'autres ont pris des casquettes. (Au passage, le pauvre Sidy Yaya Keita a pris deux mois de suspension pour avoir blessé Caçapa, alors que Illunga qui a abattu Niang lors de St-Etienne/ Marseille lui occasionnant un mois d'indisponibilité n'a même pas récolté un carton jaune). J'entends déjà certains me dire "Lyon, c'est un cas spécial". Pauvre Aulas, il ne verra pas le Stade de France. Sinon en tant qu'invité...presqu'anonyme.
Mais Aulas n'est pas le seul dans cette situation. Il y en a un qui tirait le plus grand profit des performances du collectif lyonnais. Au point de se prendre pour le Zorro de toute la France. L'homme qui a sauvé la France du football. C'est Grégory Coupet. Discret il y a encore quelque mois, Coupet, à la faveur de la suspension de Barthez, s'est pris pour le meilleur gardien de la planète. Sans se rappeler qu'il avait la meilleure défense de France. Aurait-il réussi ses performances s'il avait eu une défense aussi perméable que celle de Marseille du début de saison? Coupet aurait-il été aussi prétentieux si Barthez n'avait pas été suspendu de longs mois? Au moins, cette élimination lui permettra de comprendre qu'il n'est pas Zorro. Qu'il est loin du "sauveur" Zorro. Qu'il est certes un excellent gardien, mais qu'il n'est pas le meilleur du monde. Loin de là.
Mais cette élimination dans les dernières minutes permettra surtout à Grégory Coupet de redescendre sur terre. de comprendre qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour être au niveau de Fabien Barthez. Désormais, il va s'afficher moins devant les caméras de télévision. car tout le monde a compris son jeu: sous le falacieux prétexte de serrer la main au gardien adverse à la fin des rencontres, il perd du temps sur le terrain en attendant de se faire interviewer par Canal Plus.
Si Coupet était autant sûr de lui, pourquoi ne ferait-il pas comme Barthez? Pourquoi ne dirait-il pas aux journalistes qu'il n'aborderait plus le sujet du titulaire de la cage des Bleus? Au moment où Barthez se terre dans un silence de gentleman malgré toutes les attaques qu'il a recues de la part de la presse et de certains responsables du sport français dont le ministre des sport et le président de la fédération, Coupet lui, avec la complicité des médias, tente de faire de la surenchère. Si comme il le prétend, il est loyal envers Barthez, il ne s'épancherait pas dans tous les organes de presse. Mais je pense qu'il le fera moins désormais puisque la seule tribune qui lui était offerte pour faite son "cinéma" lui a été retirée par le grand Milan Ac.
Cher payé!!! J'ai de la compassion pour les autres joueurs de l'Ol (notamment Wiltord) qui, malgré leur talent gardent les pieds sur terre. Mais je suis heureux: pas de la défaite de Lyon, mais bien de celle de Aulas et Coupet. Un grand chapeau au Milan Ac qui nous les a "abattus" au moment où ils se croyaient le plus invulnérables.
Merci à l'Ac Milan. Grand merci. Et quel cadeau électoral pour Silvio Berlusconi qui, si vous aviez perdu, était à coup sûr assuré de faire ses adieux à son palais.

mardi, avril 04, 2006

Football - Psg/ Om: Le Conseil national d'éthique se discrédite


Ainsi le Conseil national d'éthique créé tout dernièrement a décidé de sanctionner le Psg et l'Om après le match qu'il nous ont offert au cours de leur dernière confrontation au Parc des Princes (0-O). Ces condamnations qui, à mon avis, n'ont aucun sens, laissent pourtant planer beaucoup d'interrogations.
D'abord sur la base de quoi a t-on sanctionné Marseille? Parce que l'Om a envoyé son équipe bis? Pourquoi Pape Diouf a t-il été sanctionné? Parce qu'il est allé jusqu'au bout de sa logique consistant à envoyer ses "minots" au Parc?
Pourquoi le Psg a t-il été condamné? Parce que selon le Ligue l'équipe de la capitale était en conformité avec le réglement? Pourquoi Pierre Blayau a t-il été condamné? Parce qu'il est resté ferme jusqu'au dernier moment?
Non!!! Le Conseil de l'éthique se ridiculise!!! On comprendrait la condamnation de l'Om, encore qu'aucun texte n'interdit d'envoyer son équipe bis représenter son club au cours d'une rencontre de L1. D'ailleurs la Ligue l'a si bien compris qu'il a décidé de "remanier" les textes. Alors, en aucun cas, le Conseil d'éthique ne pouvait condamner ni Marseille, ni son Président. la France entière doit au contraire être fière de constater que quelque, les formateurs font du bon boulot en lançant dans le bain des jeunes capables de tenir tête aux professionnels.
Le plus ridicule, c'est la condamnation du Psg. Selon la Ligue, le Pgs était en conformité avec le réglement. Et n'a donc commis aucun impair. Alors on ne pouvait aussi condamner ni Paris, encore moins son Président.
Allons Rocheteau!!! C'est tout simplement un aveu d'impuissance!!! Vous auriez gagné à appeler les deux clubs à trouver un terrain d'entente pour les prochaines rencontres. Vous auriez fait preuve de sagesse en oeuvrant à réconcilier deux Présidents de club (pape Diouf et Pierre Blayau) qui visiblement se détestent.
Mais vous avez perdu toute votre crédibilité. parce que non seulement Marseille n'était pas condamnable, mais que vous avez essayé de jouere aux équilibristes en condamnant aussi le Psg.
Au fait, qu'est que vous reprochez à paris? de n'avoir pas pu battre de petits "minots". Allons arrêtez Dominique Rocheteau. Votre Conseil soit-disant d'éthique n'a pas été responsable dans la gestion de ce dossier. Car personne d'autre, à part vous qui en êtes les membres, ne peut comprendre les sanctions infligées aux deux clubs. Si la prestation offerte par le Psg et l'Om a été une honte pour le football français, les sanctions infligées aux deux clubs le sont plus. Le foot français ne sortira pas grandi de votre décision. Car vous avez plutôt fait preuve d'un équilibrisme que ne saurait tolérer aucun juge. Aucun président de fédération française de football.
Et pendant qu'on y est, j'invite le Président de la Fédération française de football, Pierre Escalettes, comme il avait fait à la suite de la première sanction infligée à Fabien Barthez, d'interjeter appel de cette sanction qui n'honore pas la France du football. Oui M. Escalettes, autant vous avez interjeté appel de la sanction infligée à Barthez pour honorer le foot français, autant vous devrait le faire concernant les sanctions prises par le Conseil d'éthique dans ce qu'il convient d'appeler l'affaire Psg/Om.




Les décisions du Comité National de l’Ethique
- Le retrait d’un point ferme au classement à chacun des clubs,
- La suspension de trois mois ferme de toute fonction officielle à l’encontre des Présidents des deux clubs,
- L’obligation pour les deux clubs de conclure entre eux un protocole d’accord qui devra être soumis au CNE avant le 30 juin 2006, à défaut il sera prononcé le huis clos sur les matches de Championnat de L1 entre les deux clubs.

lundi, avril 03, 2006

En hommage à un panafricaniste qui nous a quitté trop tôt







Cheikh Anta Diop (1923-1986) et l'Egypte "ancienne"

L'Egypte ancienne, une civilisation "négro" africaine ?

Par Paul Yange



Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou. L'Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique commencée au 16ème siècle. La violence dont l'Afrique est l'objet, n'est pas de nature exclusivement militaire, politique et économique. Théoriciens (Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc.) et institutions d'Europe (l'institut d'ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple), s'appliquent à légitimer au plan moral et philosophique l'infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d'une Afrique anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n'ont jamais été responsables, par définition, d'un seul fait de civilisation, s'impose désormais dans les écrits et s'ancre dans les consciences. L'Égypte est ainsi arbitrairement rattachée à l'Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement, culturellement.

C'est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture occidentale relatifs à la genèse de l'humanité et de la civilisation. La renaissance de l'Afrique, qui implique la restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera sa vie.

Le jeune Cheikh Anta Diop "risque par la mauvaise disposition de son professeur, M. Boyaud, de tripler sa troisième, ce qui motiverait sans aucun doute son renvoi du lycée. M. Boyaud est un singulier professeur, dont j'ai eu l'occasion, dès ses débuts au lycée, de signaler l'attitude hostile à notre race aux autorités. Ses théories sur la race, qui font de lui un disciple de Gobineau, sont des plus pernicieuses et font que le fossé se creuse chaque jour davantage entre le Blanc et le Noir... (1)"

Cette lettre, rédigée en août 1941 par un des responsables administratifs du lycée Van Vollenhoven de Dakar, est adressée à l'inspecteur général de l'enseignement en Afrique occidentale française (AOF). Le Sénégal n'existe pas encore, et le climat qui règne alors dans les milieux de l'enseignement comme dans ceux de la recherche universitaire est fortement teinté de colonialisme et de racisme anti-noir.

Cheikh Anta Diop va prendre le contre-pied théorique de ce milieu solidement établi dans l'enceinte même de l'université française. D'abord par la présentation de sa thèse, qui sera refusée, ensuite par la publication de Nations nègres et culture en 1954.

Le livre sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel tranquille de l'establishment intellectuel : l'auteur y fait la démonstration que la civilisation de l'Egypte ancienne était négro-africaine, justifiant les objectifs de sa recherche en ces termes :
"L'explication de l'origine d'une civilisation africaine n'est logique et acceptable, n'est sérieuse, objective et scientifique, que si l'on aboutit, par un biais quelconque, à ce Blanc mythique dont on ne se soucie point de justifier l'arrivée et l'installation dans ces régions. On comprend aisément comment les savants devaient être conduits au bout de leur raisonnement, de leurs déductions logiques et dialectiques, à la notion de "Blancs à la peau noire", très répandue dans les milieux des spécialistes de l'Europe. De tels systèmes sont évidemment sans lendemain, en ce sens qu'ils manquent totalement de base réelle. Ils ne s'expliquent que par la passion qui ronge leurs auteurs, laquelle transparaît sous les apparences d'objectivité et de sérénité (2)."

Si l'ouvrage dérange les gardiens du temple, c'est non seulement parce que Cheikh Anta Diop propose une "décolonisation" de l'histoire africaine, mais aussi parce que le livre fonde une "Histoire" africaine et se tient aux frontières de l'engagement politique, analysant l'identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies ; la délimitation de l'aire culturelle du monde noir, qui s'étend jusqu'en Asie occidentale, dans la vallée de l'Indus ; la démonstration de l'aptitude des langues africaines à supporter la pensée scientifique et philosophique et, partant, la première transcription africaine non ethnographique de ces langues...
Lors de sa parution, le livre semble si révolutionnaire que très peu d'intellectuels africains osent y adhérer. Seul Aimé Césaire s'enthousiasme, dans le Discours sur le colonialisme, évoquant "le livre le plus audacieux qu'un nègre ait jamais écrit (3)". Aussi faut-il attendre vingt ans pour qu'une grande partie de ses théories se trouve confortée, à la suite du colloque international du Caire de 1974, organisé sous l'égide de l'Unesco et réunissant parmi les plus éminents égyptologues du monde entier (4).

Et plus de vingt autres années pour qu'il soit pris acte de son oeuvre après sa disparition. Certaines idées de Cheikh Anta Diop, principalement l'historicité des sociétés africaines, l'antériorité de l'Afrique et l'africanité de l'Egypte, ne sont plus discutées (5).

Mais, à côté de cette "entente cordiale", la controverse porte sur trois points majeurs : on lui reproche son égypto- centrisme, l'importance qu'il accorde à la notion de race et la trop grande influence de son combat politique sur ses théories scientifiques. Bref, son oeuvre resterait trop empreinte d'idéologie. Même s'il est bon de rappeler, comme le fait M. Aboubacry Moussa Lam, professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Dakar, que "Cheikh Anta Diop n'a pas choisi son terrain de combat : il n'a fait que répondre aux débats de son époque".

Bien qu'il ne puisse contester les idées de l'intellectuel sur l'origine africaine de l'humanité, M. Pathé Diagne, linguiste-éditeur, ne "partage plus aujourd'hui son égypto-centrisme. Avec le recul, c'est un peu comme s'il ne s'était pas trompé sur l'Egypte mais n'avait étudié que l'Egypte". Un point de vue partagé par M. Amady Aly Dieng, enseignant et ancien compagnon de route de Cheikh Anta Diop : "Comme Senghor, et c'est peut-être là leur seul point de rencontre, il demeure méditerranéo-centriste dans son approche de l'histoire africaine. Mettant au centre la Grèce pour le premier, l'Egypte pour le second. Et s'il ne développe pas de vision atlantiste, c'est par souci de toujours valoriser la culture noire. C'est pourquoi il passe la traite négrière sous silence."

Une critique que l'on retrouve chez Ibrahima Thioub, historien moderne : « Même si la traite et la colonisation ne représentent qu'une seconde au regard de l'histoire égyptienne, il est impossible de faire l'impasse sur elles. C'est aussi notre histoire et notre actualité à nous, Sénégalais et Africains. Voilà pourquoi je le soupçonne d'avoir accordé trop de poids à l'Egypte, en toute bonne foi, sans s'en être rendu compte. »

Sur un autre plan, si la division de l'humanité en races et le fondement de la distinction Blanc-Noir sont considérés comme relevant d'une raciologie ancienne réfutée par les développements de la génétique, on peut se demander dans quelle mesure il y a lieu de reprocher à Cheikh Anta Diop d'utiliser la terminologie de son époque. M. Alain Froment, anthropologue à l'Orstom, explique que le physicien « est longtemps demeuré résolument fidèle au découpage racial qui avait cours dans la première moitié du XXe siècle et que la génétique a pratiquement démantelé depuis (6) ». Ne donne-t-il pas lui-même, pour signifier ces découvertes de la génétique, les dates de 1982 et 1984, soit quatre et deux ans avant le décès de Cheikh Anta Diop, donc longtemps après la parution de ses principaux ouvrages ?

Comme l'ont montré MM. Mamadou Diouf et Mohamed Mbodj, deux intellectuels sénégalais : "On aurait pu admettre l'accusation de racisme (...) si les dommages subis au nom de la "race" se retrouvaient de manière égale de part et d'autre, ce qui n'est bien évidemment pas le cas. De plus, ce "racisme noir" n'aurait trouvé sa valeur que s'il avait pu créer un complexe de culpabilité chez les Européens, ce qui n'est pas le but de Cheikh Anta Diop. Pas plus qu'il ne cherche à conforter une croyance populaire ; il écrit pour une élite déjà fortement convaincue de l'égalité de l'espèce humaine (7)."

C'est pourquoi, s'il demeure incontestable qu'il a utilisé les mêmes armes que ses « adversaires scientifiques », on peut difficilement accuser Cheikh Anta Diop de racisme. Les témoignages sont unanimes pour le présenter comme une grande figure de l'humanisme : « Le problème, explique-t-il dans son intervention au colloque d'Athènes de l'Unesco, en 1981, est de rééduquer notre perception de l'être humain, pour qu'elle se détache de l'apparence raciale et se polarise sur l'humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques. » « Je n'aime pas employer la notion de race (qui n'existe pas) (...). On ne doit pas y attacher une importance obsessionnelle. C'est le hasard de l'évolution (8). »

Reste l'influence du militantisme politique sur le discours scientifique (voir l'encadré ci-contre). A une époque où les jeunes intellectuels africains, déçus par le concept de négritude, cherchent une idéologie noire et militante de substitution, pour Cheikh Anta Diop, l'une des conditions d'un fédéralisme continental passe par la conscience. En redonnant une histoire, une conscience historique aux Africains, il souhaite surtout rétablir leur dignité. Qui pourrait lui reprocher une telle démarche, tant les idéologies qu'il combattait semblent tenaces ?

En fait, Cheikh Anta Diop rêvait secrètement d'une synthèse entre ancrage et métissage culturels. « La plénitude culturelle ne peut que rendre un peuple plus apte à contribuer au progrès général de l'humanité et à se rapprocher des autres peuples en connaissance de cause (9). »

(1) Lettre datée du 7 août 1941, Dossier Cheikh Anta Diop, Archives nationales du Sénégal, Dakar.
(2) Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture, t. I, Présence africaine, Paris, 1954.
(3) Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, Présence africaine, Paris, 1955.
(4) Histoire générale de l'Afrique. Etudes et documents, volume I, Unesco, Paris, 1978.
(5) Actes du colloque « L'oeuvre de Cheikh Anta Diop : la renaissance de l'Afrique au seuil du troisième millénaire », Dakar-Caytu, 26 février-2 mars 1996, en cours de publication.
(6) Alain Froment, « Origine et évolution de l'homme dans la pensée de Cheikh Anta Diop : une analyse critique », Cahiers d'études africaines, Paris, no 121- 122, 1991.
(7) Mamadou Diouf, Mohamad Mbodj, « The Shadow of Cheikh Anta Diop », in The Surreptitious Speech. Présence africaine and the Politics of Otherness, 1947-1987, The University of Chicago Press, Chicago, 1992.
(8) Conférence du Centre Georges-Pompidou, 7 juin 1985, Nomade, Paris no 1-2, 1990, Martin Bernal, Black Athena, The Afroasiatic Roots of Classical Civilization, tomes I et II, Rutgers University Press, New Brunswick, 1988-1991. Voir aussi : Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Présence africaine et Khepera, Paris, 1996. Revue Ankh, éditions Khepera, BP 11, 91192 Gif-sur-Yvette Cedex.
(9) Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ? Présence africaine, Paris 1967.

D'après un article de Fabrice Hervieu Wané, Le Monde Diplomatique (1995)

Illustrations photos: Le savant dans son laboratoire su Carbonne 14; l'Université qui porte son nom, et Cheikh Anta en gros plan.

Hello !!! Visez-moi ça !!!





Tout ça, c'est moi. Tantôt je me bats contre le froid, tantôt je "fais le malin". Admirez plutôt.
Ah !!! J'allais oublier, ce mec super qu'il n'est plus besoin de vous présenter. Lui, c'est Steph et vient du Togo. Ce petit pays coïncé quelque part au milieu de l'Afrique de l'Ouest. Inconditionnel des "Eperviers" du Togo qui ont privé les "Lions" de la Téranga de Mondial allemand.

Les "Lions" de la Téranga



Ces joueurs sont la fierté de toute une nation, tout un peuple. Même si jusqu'ici ils n'ont jamais remporté de titre, il n'en demeure pas moins qu'ils font partie aujourd'hui des meilleures sélections nationales d'Afrique.
En 2002, ils ont émerveillé le monde entier de par leur brillante prestation. D'abord à la Coupe d'Afrique des Nations, au mali où ils ont atteint la finale ne se faisant battre que par le cameroun à l'issue de l'épreuve des tirs aux buts.
Quelques mois après, les "Lions" de la Téranga brillent de mille feux au Mondial asistiquE. D'entrée de jeu, El hadj diouf et ses coéquipiers dominent (1-0) la France, championne du monde en titre et réalisent une grosse performance en atteignant le stade des 1/4 de finale.
Les Sénégalais qui ont entre temps perdu leur coach fétiche, Bruno Metsu, n'ont pu rééditer leurs exploits. En 2004, isl échouent en 1/4 de finale de la Can, en 2006, ils s'arrêtent au stade des 1/2 finale, battus par l'Egypte, pays organisateur et futur champion d'Afrique. Ils ratent aussi l'occasion de se qualifier pour la deuxième édition consécutive à une phase finale de Coupe du monde de football.
Aujourd'hui, l'équipe nationale est dans une phase de transition. Une page de leur histoire vient de se fermer, et une autre en passe de s'ouvrir. Les "héros" de 2002 sont plus proches de la retraite, alors qu'une nouvelle génération de footballeurs pointe le bout du nez. Ils ont pour noms Pape Malickou Diakhaté, Guirane Ndaw, Boukary Dramé, Cheikh Ndiaye, Dino Djiba, Babacar Guèye, Abdoulaye Diagne Faye, Diomansi Kamara, Mamadou Niang, Rachmane Barry, Frédéric Mendy, Issa Bâ, entre autres.
Mais il faudra beaucoup plus d'arguments à ces "jeunes loups" aux dents longues pour déraciner de vieux baobabs que sont El hadj Diouf, Pape Bouba Diop, Henry Camara, Ferdinand Coly, Salif Diao, Amdy Faye, Lamine Diatta...Ces "cadres" ont montré à travers la dernière Can qu'il faudra encore compter sur eux pour écrire d'autres lignes sur les plus belles pages de l'histoire du football sénégalais.
Une mission dont s'acquitera le futur sélectionneur national dont le nom tarde encore à être révélé après la fin du contrat des "intérimaires", Ablaye Sarr et Amara Traoré. De grands noms du football mondial ont déjà manifesté un intérêt pour conduire les "Lions". Il s'agit dans le désordre de l'Italien Geovani Trappatoni, du Hollandais Ruud Gullit, des Français Noël Tosi et Alain Perrin. mais aussi l'expertise locale constituée d'entraîneurs nationaux.

Pène et Thione: un album en duo pour l'été



Sénégal-Musique



Omar Pène et Thione Seck en duo pour l’été

APA-Lille (France) Deux stars de la musique sénégalaise, Omar Pène du "Super Diamono" de Dakar et Thione Ballago Seck du "Raam Dann", ont décidé de mettre sur le marché, pour l'année 2006, un album qu'ils produiront en duo. La révélation en a été faite dans un entretien accordé à APA par Omar Pène, actuellement en tournée en France.


« Avec Thione (Seck), on est tombé d’accord sur tous les principes de la production de cet album. Maintenant il n’y a plus qu’un problème de calendrier, mais si tout va bien, on le fera pour l’été prochain », a déclaré Omar Pène, actuellement en tournée en France.

Parlant du projet, Omar Pène l'a trouvé "très intéressant" pour les musiciens d’abord, pour le public ensuite "et aussi pour tous ceux qui aiment la musique".

"Mes musiciens et ceux de Thione vont répéter ensemble afin de faire le produit », a-t-il ajouté, faisant remarquer qu’il "entretient d’excellentes relations avec tous les musiciens sénégalais". On rappelle à ce propos qu'il a sorti, il y a quelques années, en duo avec Youssou Ndour, l'album "Euleuk Si Bir".

En attendant de s'attaquer plus résolument dans la concrétisation du projet avec Thione Seck, Omar Pène qui se consacre actuellement à la promotion de son dernier album ‘‘Myamba’’, envisage, pour la fin de l’année 2007, la sortie d’une nouvelle production accoustique qui ne sera que le prolongement de celui-ci.

« On prépare un deuxième album accoustique qui sera la suite de Myamba pour fin 2007. Mais pour le moment nous faisons la promotion de Myamba. Nous avons fini de faire une tournée africaine dans les centres culturels français basés en Afrique, avant de venir en Europe ».

Par ailleurs, contrairement à certains musiciens africains qui ont choisi de s’installer en Europe et en Amérique « pour bénéficier de conditions meilleures », l’auteur de ‘‘Soweto’’ dit se sentir mieux dans son pays, le Sénégal.

« J’ai déjà tout ce qu’il me faut pour vivre à Dakar. Mon inspiration se trouve dans mon environnement naturel, c’est là que j’ai mes repères. Alors pourquoi quitter pour aller vivre en Europe ou ailleurs ? Je pense d’ailleurs que je ne le pourrais pas. Je préfère venir en tournée, me produire et rentrer chez moi, dans ma base » a déclaré Omar Pène, avec force.


LD/ib/APA
2006-04-03

Ils sont encore là !!!






Je vous avais déjà présenté quelques uns de mes amis de l'Esj, en voilà quelques autres. Ah ces "Esjiens" !!! Ils ne ratent jamais une occasion pour faire la fête. Vendredi dernier, c'était au détour d'un diner offert par Nicole Siméon.
Comme ils ne ratent jamais une occasion pour s'éclater (c'est vrai que l'ambiance du pays leur manque et ils tentent de la reconstituer), ils ont profité de ces instants de retrouvailles pour s'éclater. Au tour de copieux plats, de quelques lites de coca et de jus de fruits. Mais surtout de vin!!!
Ils ne vont vraiment pas changer, ces Esjiens !!! Il n'y a pas de "picoleurs" au vrai sens du terme. Certes, mais les retrouvailles entre Esjiens sont souvent l'occasion de "lever" quelques verres. Quelques bouteilles seulement. Car malgré tout, ils tienent à garder leur lucidité. A ne pas céder à la tentation. Ca, ces jeunes Esjiens y tiennent fermement.
Bravo quand même, chers futurs journalistes. Bravo, pour votre capacité à vous maîtriser devant les "bouteilles".

Niang retrouve ses sensations


Alors qu'il était resté muet depuis son retour de Coupe d'Afrique des nations (Can) 2006, l'attaquant sénégalais de l'Olympique de Marseille, mamadou Niang a débloqué son compteur but pour l'année 2006. L'ancien strasbourgeois a réalisé samedi dernier face au FC Nantes, le match parfait couronné par un doublé qui permet à son équipe de s'imposer (3 - 1), mais aussi de rester en contact avec les équipes de tête engagées dans la courses aux places qualificatives pour les coupes européennes, notamment la très lucrative Champions League.
Jean fernandez, son entraîneur, a dû pousser un grand "ouf" de soulagement "en retrouvant le joueur qu'il avait connu à Metz et en début de saison" en championnat et en coupe Intertoto. Titulaire induscutable avant de partir fin décembre pour la Coupe d'Afrique des nations, Mamadou Niang avait eu du mal à retrouver sa forme qui lui avait permis de remporter le titre de meilleur joueur du mois de décembre, décerné par Canal Plus et la ligue de football. Il avait également reçu au cours de la même période le titre de meilleur buteur du mois décerné par le Quotidien "Aujourd'hui en France".
Mais le retour de Can a été quelque peu douloureux pour l'international sénégalais. pas souvent titulaire avec son équipe nationale, le joueur est revenu en club, visiblement en manque de forme. Au même moment, les deux nouvelles recrues offensives de l'Om, Mickaël Pagis, son ancien "complice" à Strasbourg, et Touafilou Maoulida enchaînaient les bonnes prestations.
Du coup, mamadou Niang était obligé de suivre les rencontres de son équipe depuis le banc de touche ne se contentant que de quelques apparitions dans les dernières minutes.
Avec sa belle prestation réalisée face au canaris, mamadou Niang peut à nouveau rêver d'une place de titulaire au sein d'une équipe marseillaise qui a besoin de points pour conserver toutes ses chances de décrocher, à défaut de la deuxième place qualificative pour la Ligue des champions, la troisième place quui donne droit à un match préliminaire qualificative à la compétition majeure des clubs en Europe. Le buteur sénégalais, rêve en tout cas de rééditer face à Monaco sa belle prestation de samedi dernier. A condition que son entraîneur lui fasse à nouveau confiance. "Je suis content pour mamadou (Niang) qui a su rebondir après les défficultés qu'il a connus à son retour de la Coupe d'Afrique. Il a senti qu'il n'était pas en forme et il a travaillé pour revenir à son meilleur niveau", a dit de lui le coach olympien, Jean Fernandez.

Omar Pène met en garde les dictateurs africains


Afrique-Justice



« Les dictateurs doivent être jugés pour leurs crimes », selon Oumar Pène

APA Lille (France) Le chanteur sénégalais, Oumar Pène, qui se trouve actuellement en France dans le cadre d'une tournée internationale, estime que les dictateurs et anciens chefs d’Etat, notamment africains qui ont commis des crimes, doivent répondre de leurs actes devant les juridictions internationales.

«Tous les hommes qui ont commis des crimes, qu’ils soient Africains, Mexicains ou Chinois, doivent être jugés pour leurs actes. Je crois qu’il est anormal de voir dans ce monde, des gens qui ont pillé leur pays, qui ont tué des enfants, qui ont fait du mal à leur peuple, se déambuler librement comme si de rien n'était. Ces gens-là doivent être jugés comme il se doit », a déclaré à APA le lead vocal du Super Diamono, groupe musical sénégalais.
« Ils finissent toujours très mal, tous ces dictateurs qui ont commis des crimes. Je pense qu’on ne peut pas faire du mal et s’en sortir comme ça », a poursuivi Oumar Pène faisant allusion à l’ancien chef de l’Etat libérien, Charles Taylor, accusé de crimes de guerre, et remis à la communauté internationale après sa tentative avortée d’échapper à son extradition par le Nigeria.
Omar Pène se déclare toutefois opposé à l’idée de juger les dictateurs et autres criminels africains hors du continent, estimant que "l’Afrique dispose de ressources humaines capables" de le faire.
Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone avait demandé la semaine dernière aux autorités néerlandaises que le procès de Charles Taylor se déroule aux Pays Bas.
« C’est en Afrique qu’ils ont commis ces crimes, alors je ne vois pas pourquoi on ne les jugerait pas en Afrique. Il doit y avoir un tribunal pénal international en Afrique pour juger les chefs d’Etat ou les dictateurs africains qui ont commis des crimes », insiste Pène pour qui le "fait de juger ces criminels devrait servir d’exemple".
Se présentant comme un « afro optimiste », la star de la musique sénégalaise selon qui les artistes africains doivent contribuer à donner à travers leurs tournées internationales une autre image de l’Afrique, dit croire en un avenir meilleur pour le continent, malgré "les difficultés de toutes sortes qui le gangrènent aujourd’hui".
«Nous sommes là pour montrer aussi aux gens qu’en Afrique, il n’y a pas que des imbéciles ; il y des gens qui pensent bien, des gens qui proposent autre chose que des guerres ou des coups d’Etat. Il y a des hommes et des femmes qui sont capables de faire bouger les choses, qui ont des idées pour faire progresser l’Afrique." Se référant aux icônes dont le Ghanéen Kwamé Nkrumah et le Sénégalais Cheikh Anta Diop qu'il dit avoir "déjà posé les jalons", le lead vocal du Super Diamano a lancé un appel aux générations futures à qui "il appartient de prendre leurs responsabilités, de travailler en sorte que l’Afrique puisse montrer au monde un autre visage d'elle-même».

LD/ib/APA
2006-04-03

Omar Pène enflame "l'Hippodrome" de Douai


France - Sénégal - Culture



La culture sénégalaise à l'honneur à Douai

APA – Lille (France) Douai, localité située à une trentaine de kilomètres de Lille, au Nord de la France, a vibré le week-end dernier, au rythme des sonorités sénégalaises à l'occasion des ''Météores'', le 10 ème festival international des langues françaises.

Oumar Pène, invité vedette de ce festival y a gratifié le public d'une prestation haute en couleurs. Pendant près de deux heures, le lead vocal du Super Diamono, accompagné de son groupe au grand complet, a passé en revue une partie de son répertoire.
A travers ses morceaux Jikko, Niila, Tikki Tikki, Soweto, Mon Mari, Lamp ou encore Banna, la star sénégalaise a mis en extase un public qui, le temps du concert, a transformé ''l'Hippodrome'' en un temple du Mbalax. Une sorte de communion entre l'artiste et une partie du public qui a été séduit par la qualité d'une musique qu'il découvrait pour la première fois.
Même au-delà des frontières nationales, Oumar Pène a pu mesurer par ailleurs, le degré de complicité qui le lie aux étudiants sénégalais. Alors qu'il n'avait pas prévu de chanter ''Etudiant'', le tube fétiche dédié aux étudiants sénégalais, ces derniers venus en masse de Lille et des autres villes du Nord de la France ont «imposé» et obtenu que l'artiste chamboule son programme pour les satisfaire. Ce fut l'apothéose dans une salle déjà chauffée à blanc.
Cette soirée culturelle dédiée à la culture sénégalaise, a été clôturée par une soirée «Taneber» qui s'est poursuivie jusqu'au petit matin. Au-delà de la forte présence de la communauté sénégalaise de la région, ce spectacle a suscité la curiosité d'un public qui, pour la plupart, découvrait pour la première fois, cette autre facette du patrimoine culturel africain.
Auparavant, le public du Douaisis a eu droit à une prestation du chanteur guitariste sénégalais Diogal Sakho qui a interprété, en compagnie d'Aimée de La Salle, ''Kaïdara'' , un conte initiatique peul, adapté du récit de Amadou Hampathé Bâ qui mêle la parole, la musique et le chant.

LD/ib/APA
2006-04-02

Médecins du monde soutient les sans papiers


France - Immigration



Médecins du monde lance une pétition en faveur des sans papiers

APA-Paris (france) L'organisation non gouvernementale "Médecins du monde" a lancé mercredi, à Paris, une pétition pour demander le retrait d’une circulaire ministérielle fixant les nouvelles conditions d’interpellation des étrangers en situation irrégulière sur le territoire français.

La circulaire, adressée aux préfets et procureurs, précise notamment qu’outre les foyers et centres d’hébergement, les quartiers connus pour abriter des étrangers ainsi que les guichets des préfectures, les services de police peuvent désormais interpeller les “sans papiers” dans les hôpitaux, les blocs opératoires et les centres d’accueil pour toxicomanes.
“Nous refusons expressément aux forces de l’ordre l’entrée dans nos salles d’attente ou halls d’accueil pour y procéder à des contrôles ou des interpellations, déclare "Médecins du monde" qui a demandé le "retrait immédiat" de cette circulaire.
L'organisation humanitaires estime en effet, qu'en allant "jusqu’à évoquer la possibiblité d’interpellation au bloc opératoire, (la circulaire) indique qu’aucun lieu n’est plus protégé”. "Médecins du monde" précise en outre que de telles dispositions constituent une entrave au libre exercice de leur métier par les professionnels de la santé.
“C’est remettre en cause les principes fondamentaux de notre déontologie à commencer par cette règle tacite mais admise qui protège les patients dans les lieux de soins”, fait remarquer l’Ong qui apporte une assistance sanitaire aux "sans-papiers" et autres migrants présents sur le sol français.
Rappeleons que dans le cadre du renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, a fixé aux préfets un quota de 25.000 étrangers en situation irrégulière, à expulser en 2006.

LD/ib/APA
2006-03-30